Justine Taco ITMP

Dessin par Justine TACO, étudiante en Mastère ITMP à l'ESIEE

 

L’imprimante 3D fonctionne par addition de matière. Cette technique se différencie des tradionnels moulages, retraits de matière ou autres assemblages de pièces. En fonction de la technique d’addition utilisée on retrouve plusieurs noms un peu obscurs (jet, stéréolithographie, frittage…). La matière peut effectivement être déposée sous forme de poudre puis fondue à l’infrarouge ou à l'ultraviolet, ou bien déposée directement sur la couche précédente par dépôt de filament fondu…

Le procédé additif apparaît dans les années 1980, se développe à partir de 1990 grâce à l’usage pointu qu’en fait la recherche médicale. Dans les années 2010 on commence à parler des imprimantes 3D dans des domaines plus larges et la démocratisation se fait petit à petit. En 2013, la planète entière prend connaissance de la machine 3D à cause du buzz concernant la fabrication d’armes à feu en plastique et la diffusion de plans accessibles à tous sur internet. Plus récemment, et de manière plus positive, les maisons imprimées en 3D font l'unanimité.

Aujourd’hui, un large choix de matières est imprimable. Plusieurs types de plastique, qui vont se différencier au niveau de la dureté et de la solidité ou encore de la résistance face à certains abrasifs ; du métal, du bois, des matières comestibles et même des tissus organiques. Le plastique est la matière qu’utilise principalement les imprimantes grand public. Ce type d’imprimante devient aujourd'hui de plus en plus abordable, certains modèles se vendent même une centaine d'euros. 

L’imprimante 3D revêt une dimension « sympathique », mais pour quelles raisons certaines personnes l’utilisent ? Il existe un large panel d’usages de l’impression 3D. Pour l’art, pour l’utilité, pour la science, pour le fun…

De façon générale, les objets les plus fréquemment imprimés sont des prototypes de toutes sortes : chaussures, voitures, innovations technologiques ou techniques, maquettes, objets d’art, figurines, objets pratiques, pièces vouées à la réparation d’objets, prothèses, etc. On retrouve en marge de cette liste des créations vraiment incroyables : entre les organes viables, la nourritureles maisons, etc, on pourrait croire que tout est possible !

Que ce soit pour un objectif professionnel ou personnel, on retrouve beaucoup d’avantages à créer en 3D. C’est économique si l’on pense aux prototypes scientifiques/ technologiques, où l’on évite les frais liés aux économies d’échelle lorsque l’on teste un projet. Du côté personnel, fabriquer une petite pièce faisant partie d’un tout pour éviter de racheter l’ensemble est aussi un avantage, et un plus pour l'environnemental ! Avec la 3D, on peut enfin tirer la langue à l’obsolescence programmée. Si on va dans les extrêmes, on peut même recycler ses déchets plastiques pour fabriquer de la bobine de filament destinée à l’impression 3D ! Fascinant.

Le must des avantages est bien sûr de pouvoir concevoir selon votre idée. A votre tour, devenez Géo Trouvetout et façonnez, créez ! Vous pouvez également trouver puis modifier des objets en open source : voir notre article à ce sujet